En vacances sous les tropiques : attention aux maladies

le 30/06/2010 à 15h32 par  - Lecture en 3 min Ajouter à votre selection
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Les tableaux paradisiaques ont malheureusement leurs revers : derrière le sable blanc et les cocotiers se cachent parfois la dengue et la turista… Sous les tropiques, virus et bactéries sont prêts à gâcher vos vacances. Sur place, la vigilance est donc de mise !

Maladies tropicales: Surveillez votre alimentation

Nous sommes de plus en plus nombreux à partir se dorer la pilule sous les tropiques. Même si on y séjourne dans des clubs luxueux, on n’est pas à l’abri d’attraper une maladie parasitaire ou infectieuse sur place : on est souvent vacciné ou traité contre les affections les plus méchantes (paludisme, fièvre jaune, hépatite A, typhoïde…), mais il suffit d’une simple turista pour gâcher nos vacances. Quelques règles d’hygiène peuvent vous permettre de ne pas admirer vos toilettes plus que nécessaire.

Surveillez votre alimentation

L’hygiène alimentaire est souvent douteuse dans les pays subtropicaux, la plupart en voie de développement. Evitez de manger dans des boui-bouis, surtout si vos intestins sont fragiles. Mangez la viande très cuite et évitez les fruits de mer. Certaines bactéries sont inoffensives pour les locaux, qui sont d’ailleurs souvent immunisés contre l’hépatite A. Elles peuvent par contre faire des ravages sur votre organisme occidental, habitué à une nourriture aseptisée.

Buvez de l’eau en bouteille

La plupart du temps, l’eau n’est pas potable dans les destinations tropicales. Ne buvez jamais l’eau du robinet, même dans les hôtels luxueux, à moins qu’elle ne soit filtrée. Lorsque vous achetez de l’eau en bouteille dans la rue ou même dans un restaurant, demandez à ouvrir vous-même la bouteille. Vous serez ainsi assuré qu’elle contient vraiment de l’eau de source ou minérale. Evitez également de manger des fruits et légumes crus, qui sont souvent lavés à l’eau du robinet.

Maladies tropicales: Au retour, poursuivez les traitements antipaludéens

Ce n’est pas parce qu’on reprend l’avion qu’on revient à l’abri de ces maladies… Malheureusement, il est fréquent que les affections tropicales voyagent avec nous. Le paludisme, par exemple, a une période d’incubation de 20 jours en moyenne. Voilà pourquoi votre médecin peut vous dire de poursuivre le traitement jusqu’à quatre semaines après le retour. Même si ces médicaments coûtent cher et que vous avez la sensation de ne plus en avoir besoin, prenez-les jusqu’au bout, sous peine de laisser la maladie se développer. Et restez vigilant : consultez votre médecin à la moindre fièvre ou diarrhée persistante. Rappelez-lui votre séjour en cas de symptôme peu courant, même plusieurs mois après votre retour.

Maladies tropicales: Protégez-vous des moustiques

Les moustiques peuvent transmettre des maladies graves, comme la dengue ou le paludisme. Ils sont aussi le vecteur de nombreux parasites désagréables. Voilà pourquoi il est primordial de s’en protéger, de jour comme de nuit. Prenez le réflexe de vous badigeonner de répulsif régulièrement. La nuit, dormez sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide que vous aurez achetée dans un magasin d’articles de voyage avant votre départ. Si vous allez dans la forêt ou dans des zones marécageuses, couvrez-vous avec des pantalons et des chemises à manches longues imprégnés d’huile essentielle de citronnelle. Evitez le noir. Vous remarquerez vite qu’on se fait moins piquer lorsqu’on est habillé en couleur claire.

Ne vous allongez pas sans serviette sur la plage

Même sur les plages désertes, le sable n’est pas propre. En mettant votre peau en contact avec lui, sachez que vous prenez des risques. Comme celui d’attraper le larbish, un parasite fréquent aux Antilles. Cette larve de ver est déposée dans la terre via les urines du chien. Elle peut s’infiltrer dans la peau des touristes qui s’allongent sur la plage sans serviette et qui, de retour en France, déclarent une dermatose peu ragoûtante.

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