Réveillon: "celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas"

le 10/06/2011 à 10h33 par  - Lecture en 3 min Ajouter à votre selection
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 La sobriété, c'est la santé : durant les périodes de fêtes de fin d'année, la Sécurité routière renouvelle sans cesse sa campagne de promotion du réflexe du "conducteur désigné", afin de rappeler à tous que "celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas".

Prévenir par tous les moyens

Adopter cette habitude et désigner, avant chaque soirée, un conducteur qui ne consommera pas d'alcool pour pouvoir ramener sereinement son groupe d'amis en voiture, représente l'un des meilleurs moyens pour diminuer le nombre des victimes d'accidents de la route liés à l'alcool. En effet, " après la vitesse, l'alcool constitue la deuxième cause d'insécurité routière en France avec près d'un accident sur trois sur le réseau national " et " plus de vingt victimes par jour ", peut-on lire dans le communiqué de presse émanant de la Sécurité routière. Dans le cadre de cette campagne, la diffusion de spots radio, mais aussi des affiches et des cartes publicitaires placées dans les bars et les discothèques, ainsi que des bannières Internet, martèlent ce message " pour interpeller et responsabiliser " les conducteurs " et pas seulement les plus jeunes ", précise le communiqué émanant du service ministériel. Car " si de plus en plus de jeunes adoptent le principe du conducteur désigné (ou "Capitaine de soirée") lors de leurs sorties entre amis, on constate que les conducteurs les plus âgés ont plus de mal à changer leurs habitudes ", confirme de son côté la Prévention routière. Cette association, en partenariat avec la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), a en effet développé pour la période des fêtes une campagne comparable à celle de la Sécurité routière. Par ailleurs, l'opération "éthylotest à un euro", qui s'était traduite par la vente de plus de 500.000 éthylotests, a été reconduite dans les pharmacies françaises. Cette campagne, organisée par le ministère de l'Equipement, des Transports, de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer, en partenariat avec le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, l'Union nationale des pharmaciens de France (UNPF), la chambre syndicale de la répartition pharmaceutique et deux fabricants d'éthylotests chimiques, a visée à faire acquérir aux Français le réflexe de tester eux-mêmes leur alcoolémie avant de prendre le volant .

Les risques de l'alcool au volant

* L'alcool est une substance psychoactive , qui agit sur le système nerveux central . En rétrécissant le champ visuel et la perception visuelle d'une façon générale (perception du relief, de la profondeur, des distances et temps de réaction visuelle), en altérant la vigilance et la coordination des mouvements, ainsi que par son effet désinhibiteur qui amène le conducteur à sous évaluer les risques, il le confronte à un danger permanent dans toutes les situations de conduite. * La prise simultanée de drogues (qu'elles soient "douces" ou "dures"), ou même de médicaments (des psychotropes aux simples antitussifs) peut interférer avec la consommation d'alcool et renforcer ses effets. * Les sanctions pénales : - conduite avec un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 g/l et 0,8 g/l de sang : 135 euros d'amende au maximum, - 6 points - conduite avec un taux d'alcoolémie supérieur à 0,8 g/l dans le sang ou refus de se soumettre à un contrôle d'alcoolémie : 4.500 euros d'amende au maximum, - 6 points - conduite en état d'alcoolisation et après l'usage de stupéfiants : 9.000 euros d'amende au maximum, - 6 points.

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