Enurésie de l'enfant : privilégier les mesures non médicamenteuses le plus possible

le 25/02/2015 à 17h39 par  - Lecture en 1 min Ajouter à votre selection
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La plupart des cas d'énurésie de l'enfant doit privilégier les mesures non médicamenteuses, estime la revue indépendante Prescrire, dédiée aux médecins généralistes, dans sa livraison.

L'énurésie est l'émission d'urine involontaire et inconsciente, généralement nocturne , chez un enfant ayant dépassé l'âge de la propreté et ne souffrant pas de lésion organique des voies urinaires. L'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a attiré l'attention sur des effets indésirables graves de la desmopressine (Minirin) chez des enfants énurésiques traités avec ce médicament, à type de vomissements, de maux de tête , voire de convulsions , liés à une rétention excessive d'eau. Plus de 90% des cas notifiés concernaient la forme nasale de la desmopressine, ce qui a conduit l'Afssaps à retirer l'indication officielle de cette forme dans l'énurésie nocturne isolée. La revue Prescrire invite également à la prudence avec la forme orale du produit . "Cette forme doit être considérée seulement comme un recours en cas d'énurésie nocturne chez des enfants de plus de 6 ans, dans des situations très particulières, et accompagnée de précautions visant à diminuer les apports en eau" , est-il écrit dans l'article consacré à ce sujet. De l'avis de auteurs, lorsqu'un effet à court terme sur la fréquence de l'énurésie paraît indispensable, des mesures non médicamenteuses doivent être privilégiées , telles que diététique, méthodes comportementales simples et alarmes sonores. (Prescrire, juin 2006, n°273, p. 426)

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