Ostéoporose : la fracture du poignet, premier signal d'alarme, la fracture vertébrale, premier signal de gravité

le 13/04/2011 à 13h21 par  - Lecture en 2 min Ajouter à votre selection
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Ostéoporose : la fracture du poignet, premier signal d'alarme, la fracture vertébrale, premier signal de gravité

Alors que le 20 octobre est consacré à la Journée mondiale de l'ostéoporose, il semble primordial de rappeler que la fracture du poignet, souvent négligée, constitue un signal d'alarme pour tout praticien , en précédant la survenue d'autres fractures plus sévères , est-il souligné dans un dossier de presse dédié à cette journée. Première à apparaître chronologiquement, c'est-à-dire en moyenne vers la cinquantaine, la fracture du poignet peut déjà révéler précocement une fragilité osseuse et précéder des fractures survenant au niveau des vertèbres et de l'extrémité supérieure du fémur. Dans cette évolution en cascade, la fracture vertébrale est aujourd'hui considérée par les spécialistes comme le second signal d'alarme qui demande une réponse immédiate, en raison de sa gravité. D'après les enquêtes les plus récentes, sa prévalence (nombre total de cas par an) varie entre 20% et 30% chez les femmes de plus de 50 ans. Une estimation fait état de 18% après l'âge de 50 ans, 27% après 65 ans et pratiquement 50% après 90 ans. De fait, une femme de 50 ans sur six risque de subir une fracture vertébrale avant la fin de sa vie. Les fractures vertébrales représentent 44% des fractures ostéoporotiques , avec un recensement de l'ordre de 40.000 à 65.000 fractures par an. Mais deux tiers de ces fractures ne seraient pas diagnostiqués , ce qui porterait le nombre réel à 150.000. Ces fractures sont graves car elles augmentent le risque de nouvelles fractures dont celle de la hanche. Ainsi, le risque de nouvelle fracture vertébrale est multiplié par 3 chez une femme en ayant déjà subi une et par 11 après trois premières fractures au niveau du rachis. En outre, après la survenue d'une fracture vertébrale, une femme sur 5 aura une nouvelle fracture rachidienne dans l'année qui suit. Par ailleurs, toute fracture vertébrale multiplie par 2 le risque de fracture de hanche. Elle apparaît ainsi comme un marqueur important de la gravité de l'ostéoporose et un facteur de risque essentiel de survenue d'autres fractures (vertébrales et périphériques), sans oublier le taux de mortalité qui augmenterait avec le nombre de fractures vertébrales.

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