Mettre en état de propreté, disposer convenablement. Approprier une maison, une chambre, un cabinet.
Sens
3
Fig. Faire qu'une chose devienne comme la propriété d'un autre.
Sens
4
S'approprier, approprier à soi, usurper la propriété.
Fig.
Sens
5
S'approprier, v. réfl. Se conformer à, se mettre à la portée de. Cet auteur songe peu à s'approprier à ses lecteurs. Les maîtres se sont appropriés à leurs élèves.
SYNONYME
S'APPROPRIER, S'ARROGER, S'ATTRIBUER. Se donner une chose de son chef. S'approprier indique la prise de propriété ; la chose ne nous appartient pas ; nous la prenons, et nous la faisons nôtre. S'arroger n'implique aucune idée de propriété ; aussi s'applique-t-il à toutes choses : priviléges, autorité, droits, etc. seulement il emporte arrogance, hauteur, prétention à la supériorité. S'attribuer exprime que celui qui s'attribue s'adjuge une chose qui est contestée et à laquelle d'autres prétendent : Les deux partis s'attribuèrent la victoire.
HISTORIQUE
XIIIe s.
XIVe s.
XVIe s.
ÉTYMOLOGIE
Berry, appropzir ; provenç. apropriar ; espagn. apropiar ; ital. appropriare ; du latin appropriare, de ad, à, et proprius (voy. PROPRE). Approprier veut dire faire sien, de là ensuite, rendre propre à soi, puis rendre propre, convenable en général, disposer, arranger, de là enfin, dans un sens plus étroit, nettoyer.
3
Dictionnaire de L'académie française (8 ème édition)
> APPROPRIER v. tr.
Adapter, rendre
propre à une destination. Approprier les lois
d'un peuple à ses moeurs. Approprier lesremèdes au tempérament du malade. Approprier
son discours aux circonstances, son langage
aux personnes. Il faut approprier le style
au sujet que l'on traite.S'APPROPRIER signifie Usurper la propriété
de quelque chose. S'approprier un héritage,
l'ouvrage d'un autre. S'approprier une pensée,
Se la rendre propre par la manière de l'exprimer,
de la placer, de la faire valoir.