, v. n. déf. qui n'est guère usité qu'à l'infinitif, au présent de l'indicatif, je sieds, tu sieds, il sied, nous seyons, vous seyez, ils seient ; à l'impératif, sieds-toi, seyons-nous, seyez-vous ; au part. présent séant, et au part. passé sis.
Sens
1
Être assis.
Sens
2
Se seoir, v. réfl. S'asseoir ; peu usité, s'emploie quelquefois familièrement ou en poésie au présent de l'indicatif, à l'impératif et à l'infinitif.
HISTORIQUE
Xe s.
XIe s.
XIIe s.
XIIIe s.
XIVe s.
XVIe s.
ÉTYMOLOGIE
Berry, se soyer, au subj. qu'il siese ; provenç. sezer, cezer, seire ; anc. catal. seser, siure ; catal. mod. seurer ; ital. sedere ; du lat. sedere ; comparez le grec, siége ; goth. sitan, être assis ; allem. sitzen.
> SEOIR
Prononciation :
soir
, v. n. déf. qui ne s'emploie plus guère qu'aux troisièmes personnes suivantes : il sied, ils siéent ; il seyait, ils seyaient ; il siéra, ils siéront ; il siérait, ils siéraient ; qu'il siée, qu'ils siéent ; au part. seyant ou séant ; il ne forme aucun temps composé, le part. passé sis n'étant pas usité en ce sens.
Sens
1
Être convenable, bien aller. Ces couleurs vous seyant ou séant si bien, vous devez les préférer aux autres.
Impersonnellement.
Ironiquement.
Sens
2
Concorder, aller ensemble.
REMARQUE
St-Simon a dit seyé au participe ; mais cela est barbare : J'avais avec eux la liberté de leur tout dire qui n'eût pas seyé de même à la dévotion du duc de Charost, 302, 285.
HISTORIQUE
XIIe s.
XIIIe s.
XIVe s.
XVe s.
XVIe s.
ÉTYMOLOGIE
Le même que seoir 1, parce que ce qui est bien assis est séant.
3
Dictionnaire de L'académie française (8 ème édition)
> SEOIR v. intr.
Être assis. Il n'est plus guère
en usage qu'à ses participes Séant et Sis.
Voyez SÉANT et SIS.
SE SEOIR signifiait S'asseoir. Il n'est plus
employé qu'en poésie et dans le langage familier,
dans ces formes de l'impératif : Sieds-
toi, seyez-vous. Il est vieux.
> SEOIR v. intr.
Être convenable à la personne,
à la condition, au lieu, au temps, etc.
Ce verbe, dont l'infinitif n'est plus en usage,
ne s'emploie qu'à certains temps, et toujours
à la troisième personne du singulier ou du
pluriel, Il sied, ils siéent, il seyait, il siéra, il
siérait, ainsi qu'au participe présent, Seyant;
il n'a pas de temps composés. Cela vous sied à
merveille. Les couleurs trop voyantes ne lui siéront
pas. La toilette de cette femme lui seyait mal.
Ces couleurs vous seyant si bien, vous devez les
préférer à d'autres.
Il s'emploie aussi impersonnellement. Il sied
mal à une femme de trop montrer son savoir. Il
ne sied pas à un fils de contredire son père.
Ironiquement, Il vous sied bien de vouloir réformer
les autres!
Le participe présent Seyant s'emploie adjectivement.
Voyez ce mot à son rang alphabétique.