Tirer vers soi, faire venir à soi. L'aimant attire le fer.
Sens
2
Fig. Ceux que la nouvelle avait attirés. Attirer par des récompenses, par l'espoir du gain. Il attirait la jeunesse par ses opinions hardies. Il attira tous les regards.
Sens
3
Apporter, procurer, causer. Attirer sur quelqu'un l'envie. Il s'attirait sans cesse de mauvaises affaires. Une tromperie en attire une autre.
Sens
4
S'attirer, v. réfl. Les corps célestes s'attirent les uns les autres.
HISTORIQUE
XIIe s.
XIIIe s.
XVe s.
XVIe s.
ÉTYMOLOGIE
À et tirer ; provenç. atirar ; ital. attirare. L'ancien français a essentiellement le sens de préparer, arranger, orner, sens qui s'est conservé dans l'anglais, to attire.
> ATTIRÉ, ÉE
Prononciation :
a-ti-ré, rée
part. passé.
Sens
1
Le fer attiré par l'aimant.
Sens
2
Fig. Attiré par la beauté du site.
3
Dictionnaire de L'académie française (8 ème édition)
> ATTIRER v. tr.
Tirer, faire venir à soi.
L'aimant a la vertu d'attirer le fer. L'ambre
frotté attire les corps légers non métalliques.
Des corps, des particules matérielles qui s'attirent
mutuellement.
Fig., Attirer quelqu'un à son parti. Attirer
l'ennemi dans une embuscade. Le miel attire
les mouches. Ils étaient attirés par l'espoir du
butin. La pièce nouvelle attire la foule. Je ne
sais quel charme m'attire vers elle. Attirer les
yeux, les regards de tout le monde sur soi. Sa
beauté lui attire bien des hommages. Cette
action lui attira de grandes louanges. Ce crime
a attiré de grands malheurs sur le coupable et
sur toute sa famille. Un malheur en attire un
autre. S'attirer de méchantes affaires. S'attirer
une querelle. S'attirer une réprimande. Par son
extrême sévérité, il s'est attiré beaucoup d'ennemis.
S'attirer un refus. S'attirer l'affection,
l'estime, l'approbation, le mépris de tout le
monde.